Salut tout le monde !
Attache ta ceinture (ou ton ceinturon clouté, plutôt), parce que je vais te raconter une histoire à la fois folle et décalée. Tu te demandes sûrement ce qu'un photographe de mariage comme moi a foutu au beau milieu d'un festival de métal comme le Motocultor, se déroule à Carhaix-Plouguer, sur le site du Festival des Vieilles Charrues de Kerampuilh, non ?Prépare-toi à un récit qui décoiffe et qui décoince !
Tout a commencé quand j'ai décidé de m'accorder des vacances bien méritées loin de mes mariés souriants sous le soleil couchant. Ouais, j'ai troqué les robes blanches et les smokings élégants pour des tee-shirts noirs et des vestes en cuir, parce que, franchement, un peu de cheveux agités et de décibels fracassants, ça fait du bien, parfois.
J'ai atterri au Motocultor Festival, et là, j'ai compris que mon talent pour les portraits enjôleurs allait être mis à l'épreuve de façon totalement dingue. Au lieu de dire "cheese", j'ai dû capturer des instants d'action pure : des types qui se jettent dans la fosse, des mouvements de tête frénétiques et des poses qui rivalisent avec celles des rockstars les plus barrées. Crois-moi, choper le moment parfait entre deux fans de métal qui se tapent mutuellement des high-fives en évitant une flaque de bière renversée, c'est pas une mince affaire.
Mais là où ça devient encore plus cinglé, c'est l'ambiance super conviviale et soudée qui règne parmi les festivaliers. Les mosh pits ressemblent à des danses tribales revisitées, et les visages couverts de peinture de guerre semblent exprimer à la fois la puissance et la fraternité. J'ai même assisté à une séance de body painting express où une bande de métalleux transformaient une tente en studio improvisé. T'imagine, moi, en train de photographier des œuvres d'art éphémères sur des peaux tatouées ?
Mais le clou du spectacle, c'étaient bien sûr les performances sur scène. Les décibels résonnaient dans l'air, et chaque riff de guitare arrachait un cri de la foule en transe. J'essayais de capturer ces moments où la passion des musiciens fusionnait avec l'extase des fans. Franchement, j'ai l'impression que mon appareil photo a peut-être pris quelques décibels dans la face.
Alors, tu te demandes sûrement : quelles sont les leçons que j'ai ramenées de cette aventure de taré en tant que photographe de mariage ? D'abord, que sortir de sa zone de confort, ça peut vraiment secouer. Ensuite, que les passions n'ont rien à foutre des genres musicaux, et que les métalleux ont autant d'amour à donner que les mariés les plus fleur bleue. Enfin, que t'as intérêt à avoir des bouchons d'oreilles solides si tu veux pas finir sourd après trois jours de décibels en folie.
Donc, si tu te demandes si je vais reprendre mon appareil photo de mariage après cette expérience de ouf au Motocultor, je te réponds avec un clin d'œil : "Évidemment, mais seulement si j'arrive à convaincre quelques futurs mariés de troquer leur valse romantique contre un bon vieux circle pit endiablé !"
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